Je fais des recherches pour des cocktails sans alcool, comme ceux que l’on faisait enfant
SOUVENIRS:
à Noël, en 1957 peut-être ou 58, j’avais reçu un nécessaire à cocktail en inox
modèle réduit pour enfant, le shaker, et le seau à glace
j’aimais bien m’en servir
à cette époque il n’y avait pas de règles formelles pour les enfants et les jeunes, on buvait du vin coupé d’eau à table, et pour les fêtes ou grandes occasions, on trempait un sucre dans les digestifs en fin de repas (tout comme dans le café noir), on suçait les cuillères perforées qui servaient à préparer l’absinthe, on troublait l’eau avec l’anisette, on trinquait au champagne les soirs de Noël ou de premier de l’an, on prenait une gorgée dans les verres apéritif des parents (avec leur permission bien sûr), on nous servait un peu de sangria, que l’on avait d’ailleurs aidé à préparer en coupant les agrumes destinés à la macération
ça se faisait naturellement, sans chichis, à la bonne « franquette », sans arrière-pensée, quand on avait 12 ans on tirait nos premières bouffées de cigarette ou de pipes
ça n’avait pas de conséquences sur notre vie d’enfant et d’ados, on savait que c’était « privilèges de grands », d’adultes, et qu’on aurait le droit de faire comme eux aux alentours de notre majorité, comme de voter, de conduire une bagnole, d’être pleinement responsables de nos actes, ou de pouvoir se choisir un métier et un mari.
J’aimais bien utiliser mon service à cocktail qui comportait un plateau de la même facture que le seau et le shaker, et une série de flûtes et coupes à champagne en plastique transparent.
Je n’y mettais bien entendu aucun alcool, ni vin!
j’aimerais refaire des cocktails sans alcool
la vodka ayant un goût neutre, c’est ce qui est le plus facile à remplacer (= ignorer)
j’ai donc noté deux recettes à essayer:
-2 cl sirop de pêche ou melon
-6 cl jus ananas
-6 cl jus de cranberry
-6 glaçons
ou
-3 cl sirop de pêche
-1,5 cl jus framboise
-6 cl jus orange
-6 cl jus de cranberry
-6 glaçons
déco:
– coco râpée sur le cocktail
– tranche ananas ciselée
– brochette fruits frais exotiques (ou de saison: pêche, framboise, melon, fraise, raisin, cerise, pomme)
A Bordeaux, environ 140.000 personnes, « armée de l’amour » autoproclamée, ont défilé dimanche entre recueillement et ferveur pour défendre les valeurs républicaines après les attentats à Paris, dans une des plus grandes manifestations girondines depuis la Libération, selon des chiffres des autorités. Sous un radieux soleil d’hiver, la marche s’est étirée sur quelque 3 kilomètres à travers le centre, sur un circuit qui a dû être rallongé par la préfecture pour absorber la foule supérieure aux attentes sur la Place des Quinconces, en bord de Garonne. Au départ de la manifestation, une minute de silence a été observée à la mémoire des 17 personnes tuées dans les attentats, des dizaines de milliers de mains jointes aux mains du voisin et tendues vers le ciel, avant une longue salve d’applaudissements. Peu avant que la marche ne s’ébranle, avait été lue une lettre d’un lycéen de 15 ans adressée au Club de la Presse de Bordeaux, et comportant cet appel: « Soyons l’armée de l’amour contre l’armée de la haine. »
http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0204071657037-charlie-hebdo-des-dizaines-de-milliers-de-manifestants-partout-encore-en-france-1082069.php
REFLEXIONS PERSONNELLES:
Une terre nous avait accueillis pour que nous n’ayons plus à revivre terreur et bains de sang
la terre des Lumières
une terre d’asile par excellence
la France des Couleurs!
J’ai mal à cette France!
(le samedi 10 au soir)
Être « Charlie »?
ce n’est pas endosser une nouvelle personnalité, ni suivre aveuglément une « masse », c’est entrer en SOLIDARITE et le montrer tout simplement
c’est aussi montrer ENSEMBLE qu’on n’accepte pas que notre pays devienne le théâtre du grand terrorrisme et un pays de non-droit, un pays qui s’agenouille devant la terreur et qui renonce à sa liberté d’expression et d’impertinence, à son fonctionnement démocratique
être Charlie en ce moment c’est pouvoir le dire simplement, humblement, sans que le regard soit attiré par l’un ou l’autre
si chacun veut ensuite trouver mieux pour le faire « à sa façon » sans que ça offense ou blesse d’autres, sentons-nous libre, à condition que la liberté soit demeurée entre-temps
l’urgence c’est de conserver cette liberté que nous avons encore
pas celle des uns au détriment des autres, celle que peut avoir chacun d’être soi et de s’exprimer
cela passe par des action dites « de masse »
ce que j’en dis c’est à travers un long vécu d’éxilée pour cause de guerre civile particulièrement éprouvante et meurtrière
chacun est libre de penser et de vivre autrement
aujourd’hui, j’ai les priorités que me dictent mon expérience personnelle et le souvenir de l’histoire des peuples et de leur liberté ou de leur soumission